Eh oui, de bien belles parties, pour la première et pour la 2eme, jusqu'au 37eme coup, là où une coupure intempestive du Wifi hôtel a laissé le champ libre à Johnny et ses tendances maniaco-suicidaires
caractérisées par la charge en rase campagne, si possible à poil et avec un canif...
et où à mon retour, je découvre donc que celui-ci avait lancé l'attaque sur l'aile droite que je prévoyais d'engager uniquement au moment où les circonstances s'y prêteraient, car déclenchée prématurément, elle me permettait probablement d'égaliser sur le match en allant chercher une médaille, mais pas de gagner le retour (ce qui me paraissait envisageable, même si complexe par manque de carte de rupture).
Et donc alors que je m'attendais à devoir encore jouer quelques tours tout en finesse, menaces et contre-menaces, je découvre à mon retour que c'est la boucherie sur la carte.
Bien sûr Johnny fait partie du jeu, mais quand il pourrit en un coup une position préparée pendant des tours et tours, ça agace...
Sauf que après avoir quelque peu pesté, en regardant le replay, finalement, pas trop de regrets car j'aurais probablement fait presque le même choix que l'AI (si ce n'est que j'aurai fait tirer l'artillerie plutôt que de la déplacer...
): face à l'attaque massive lancée au centre par un Brindavoine qui avait soudain cessé de temporiser, mon mince rideau d'infanterie affaiblie aurait été incapable de tenir la côte face au déferlement des hordes teutonnes (et avec la main qui allait, ça aurait en effet déferlé grave: assaut d'infanterie, action héroïque, contre-attaque, assaut de blindés avec deux blindés intacts...), et j'aurais également contre-attaqué depuis l'aile..
En fait c'était Brindavoine qui avait déclenché la boucherie, et Johnny n'a fait que le suivre (son naturel l'y a entrainé avec enthousiasme).