Je confirme et j'en remets une louche.
Un scénario avec encore pleins de nénesses bien exposés en slip sur une corde. Minimum 3 unités à portée de gifle de la Wehrmacht polissonne. "Oh oui Herr Vunderstück dérouille moi la gueule dans la nuit noire !"
Mais même pas mal : A l'aller, j'avais donc les loosers et un super plan pour scorer. Je lui laisse faire 2 voire 3 médailles avec mes masos de la première ligne en essayant quand même de lui faire un peu mal tant que ça vit, puis je retranche l'unité du centre derrière le pont, je regroupe et viens me chercher !
Sur le papier ça le faisait bien, mais... on est resté à l'heure d'hiver pendant tout l'aller, j'avais peu de cartes au centre et une fucking usine à drapeaux, que j'aurais volontiers troquée contre une usine à grenades. Cerise sur le gâteau, je balance en pleine nuit mon tir de barrage. Bon rétrospectivement j'ai moins de regrets vu qu'il n'a jamais fait jour, j'ai au moins pu activer une unité. J'avais encore un peu d'espoir en me disant, bon maintenant qu'il s'est bien défoulé, il va falloir aller sur le pont et le passer... Ben il l'a fait et il m'a fini en récurant dans les coins. J'en aurais chialé comme un môme à qui on écroule son château de cartes qu'il a mis 3 heures à faire. 6-1. On va dire que ça sentait vraiment... l'ail.
Retour, j'ai manœuvré, réplié, déplié, surplié, on aurait dit du Muriel Hermine, mais sans le maquillage et le chignon, mais bon, mon adversaire n'a pas mégoté, il avait déjà fait une médaille, il a donc logiquement envoyé toute l'aviation sur la gueule d'un pauvre fridolin qui ramassait des fraises dans les bois. 2ème médaille, c'était plié. J'ai fini en bourinant et en faisant preuve d'un certain acharnement cruel sur l'unité qui me manquait pour faire la 6ème médaille.
Game over. Un suppo et au lit.
Merci à mon adversaire pour les parties. Il a vraiment bien joué le coup.
A Soudain... Tchounista !!!